Paris Diététique, le blog

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lundi 11 août 2014

Le clafouti sans four

Des prunes « du jardin » qui commencent à se perdre, une envie de clafouti et… pas de four m’ont permis d’expérimenter le clafouti sans four, ni classique, ni micro-onde. J’y pensais depuis quelques temps déjà, sans oser me lancer. C’est chose faite à présent, le résultat fût à la hauteur de mes espérances.

Petite précision pour la casserole : prenez en une assez haute car le clafouti gonfle pendant la cuisson à couvert.

Mes ingrédients pour 4 parts :

  • 1 bol de prunes
  • 3 œufs
  • 3 cuillères à soupe bombées de farine
  • 4 cuillères à soupe de sucre roux
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 noisette de beurre
  • 15 à 20 cl de crème liquide à 12% de matières grasses

Lavez et dénoyautez les prunes avec soin, surtout lorsqu’elles viennent du jardin. Des indésirables peuvent y trouver un toit.

Dans une casserole, faites fondre le beurre sur feu doux et ajoutez y les prunes avec 1 cuillère de sucre roux et le sachet de sucre vanillé. Laissez chauffer doucement et compoter le temps de préparer l’appareil à clafouti.

Dans un saladier, mélangez la farine avec le sucre et faire un puits. Ajoutez les œufs et mélanger au fouet. Incorporez la crème au fur et à mesure jusqu’à obtenir une pâte fluide et homogène.

Ajoutez ce mélange dans la casserole sur les prunes compotées et laissez cuire sur feu doux/moyen, thermostat 5 sur mes plaques de cuisson (elles vont jusqu’à 9 et sont des vitrocéramiques), pendant 30 à 40 minutes.

Il est tout à fait possible de décliner la recette avec des cerises, des abricots, des pommes, des pruneaux,… et de le servir avec une boule de glace.

Bon appétit !

jeudi 24 juillet 2014

Le mangeur régulé

L’Homme mange depuis la nuit des temps. Cela répond à un besoin vital, celui de se nourrir. Manger est une fonction très animale et instinctive pour la survie de l’espèce. L’organisme doit donc être conçu selon un de régulation des apports énergétiques au regard de ses dépenses et besoins. Pour guide, le corps humain, animal, possède une palette de sensations alimentaires : la faim, les envies spécifiques, le rassasiement, la satiété, le dégoût et l’écœurement.

  • La faim traduit le besoin d’énergie de l’organisme. Il vient signifier qu’il faut manger, ainsi d’une manière naturelle, on se met à la recherche de nourriture. Elle possède plusieurs intensités ; du petit creux à la faim de loup. L’intensité augmente quand il n’y a pas de réponse alimentaire. Elle apparaît puis disparait pour ensuite réapparaitre.
  • Les envies spécifiques traduisent un besoin physiologique nutritionnel particulier. En effet nous sommes omnivores, nous mangeons à la fois des aliments d’origine animale que végétale pour les besoins du corps. Lorsqu’un besoin particulier est présent, par exemple en protéines, l’envie de viande ou œuf ou poisson va se faire sentir. De la même manière, en cas de forte chaleur, des aliments frais et riches en eau sont préférés, comme les glaces, les smoothies, les salades composées.
  • Le rassasiement traduit la fin de la faim, son soulagement. Il intervient en fin de repas ou à la suite de la consommation d’un aliment. Il n’y a pas de relation proportionnelle entre l’intensité de la faim et l’arrivée du rassasiement. Il est en effet possible d’être rassasié après une petite quantité d’aliments alors que la faim était importante : « je ne comprends pas, je me rassasié(e) alors que je n’ai rien mangé. ». En revanche, il n’y pas de rassasiement en l’absence de faim au départ de la prise alimentaire.
  • La satiété traduit un absence de la sensation de faim. Le corps et satisfait et n’exprime pas le besoin de manger. C’est souvent le cas après un repas.
  • Le dégoût et l’écœurement viennent traduire un « trop », un excès d’apport par rapport aux besoins. Ce sont des sensations désagréables et gênantes. Elles surviennent soit à la suite d’un repas, soit après plusieurs repas riches en énergie comme lors des fêtes de fin d’année. Lorsqu’elles sont ressenties, l’idée est de se servir des autres sensations, pour réguler les repas suivants : quand (faim), quoi (envies spécifiques) et quantité (rassasiement).

Le mangeur régulé écoute ses sensations alimentaires, le plus souvent de manière instinctive et inconsciente. Les prises alimentaires sont fluides et détendues.

L’écoute des sensations alimentaires permet d’être à son poids de forme, le poids génétiquement défini pour chaque individu. Ce travail permet de manger librement selon ses envies. Il se mène en parallèle du travail autour de la restriction cognitive lorsqu’elle est présente.

mercredi 2 juillet 2014

La restriction quoi ?

La restriction cognitive. C’est une des formes de comportement alimentaire dérégulé, dans certains cas un trouble du comportement alimentaire, elle consiste à contrôler son alimentation intentionnellement dans le but de contrôler son poids. C’est en 1970 qu’elle fût définie pour la première fois par deux psychologues canadiens, Peter Herman et Janet Polivy. Nous la retrouvons aujourd’hui de manière très répandue sous des trais plus ou moins marqués, il en existe 4 stades : la restriction cognitive légère, modérée, sévère et décompensée. L’intensité de la restriction est définie par, la présence, ou l’absence, de sensations alimentaires, le degré de pensées autour des aliments et la place des émotions dans les prises alimentaires.

Restriction Cognitive

  • La restriction cognitive légère, les sensations alimentaires sont ressenties mais pas écoutées. « Il est 16h30, j’ai faim, je ne dois pas manger car je ne dois pas grignoter. »
  • La restriction cognitive modérée, les sensations alimentaires sont également ressenties et pas écoutées du fait de pensées et d’émotions négatives. « Je sens bien que je n’ai plus faim, le fromage est tellement bon que je n’arrive pas à m’arrêter. Pourtant je ne devrais pas, le fromage ça fait grossir. »
  • La restriction cognitive sévère, les sensations alimentaires sont absentes au bénéfice des pensées et du contrôle alimentaire exercé. « Je ne sais pas si j’ai faim ou envie de manger. Si je dîne, c’est parce que c’est l’heure. Je ne prends que des légumes, je mange léger. Les féculents le soir font grossir. »
  • La restriction cognitive décompensée, les sensations alimentaires sont totalement absentes et l’alimentation en perte totale de contrôle. « J’ai tout le temps envie de manger des aliments que je ne devrais pas sans réussir à m’arrêter. »


La restriction cognitive passe souvent inaperçue, elle répond aux règles alimentaires entendues dans les médias et parfois aux règles éducatives familiales. Lorsqu’elles sont légères, elles ne posent pas de problème particulier. C’est fréquemment à l’issue d’un évènement de la vie qu’elle est amenée à se développer. Un mariage où il faut entrer dans sa robe, une grossesse, des vacances particulièrement copieuses et appétissantes, évènements suite auxquels une prise de poids est constatée. En réponse arrive le régime, plus ou moins drastique, il consiste à contrôler l’alimentation pour revenir à un poids « normal ». Les apports caloriques sont restreints, le choix des aliments également et dans ces conditions, le poids peut, ou pas, diminuer. La restriction construit la frustration ; « Je mangerai bien un dessert mais ce n’est pas bon pour mon régime ». Le contrôle ne pouvant s’exercer de manière continue, le craquage guette et la lutte s’installe. Finalement, « Je n’ai pas pu résister », le craquage fini par arriver. Puis plusieurs car « Je ne suis plus à ça près », le poids perdu revient et même plus. Et ainsi de suite dans l'alternance entre contrôle et perte de contrôle…

La restriction cognitive se « traite ». L’Homme n’a jamais eu besoin de compter ses calories, ni de contrôler ses choix alimentaires pour manger et être en bonne santé. Il suffit de constater l’évolution des choix alimentaires depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui et d’observer les traditions alimentaires culturelles. L’Homme a su diversifier son alimentation, élément fondamental pour la survie de l’espèce. Manger est un acte animal, vital et instinctif. Il répond à des sensations alimentaires telles que la faim, les envies spécifiques, le rassasiement et la satiété. Le but de l’organisme est de nous guider suffisamment bien pour nous permettre de nourrir correctement notre corps. Manger est plus un acte corporel que cérébral. Dès lors que les pensées et jugements alimentaires sont négatifs, il devient très difficile de laisser la juste place à l’alimentation, celle de nous nourrir. L’autre partie du travail consiste à reprendre les pensées et croyances alimentaires et les rendre bienveillantes.

Pour qu’un aliment soit bon à manger, il doit être bon à penser…

samedi 10 mai 2014

Cuisine et multimédias

Le retour aux fourneaux est annoncé depuis maintenant quelques années. Des émissions de télé, aux chaînes entièrement dédiées à la cuisine, nous trouvons sur la toile une multitude de sites culinaires pour nous accompagner dans notre quotidien.

La cuisine de tous les jours est un vrai casse tête. Entre les injonctions « mangez varié », « mangez 5 fruits et légumes par jour », satisfaire ses papilles, et celles de sa famille, le manque de temps, d’idées et éventuellement quelques kilos dont on voudrait se débarrasser, pas facile de répondre à la fameuse question « qu’est ce qu’on mange ce soir ? ».

Plusieurs sites internet viennent nous soutenir dans cette tâche routinière et pourtant indispensable de préparation du repas.

Marmiton est très certainement le plus connu et un des plus anciens avec ses 60000 recettes. Lancé en 2000, il connait un succès immédiat et séduit les internautes. Les recettes sont simples, variées et surtout accompagnées d’avis et de commentaires de la part des cuisinières (majoritairement des femmes, il faut le dire !). Ainsi les recettes sont déclinables et perfectionnées au fil du temps. Pour choisir les recettes, l’idée est de miser sur le nombre de votes et de la note. Plus il y a de votes, plus la note est représentative et moins il y a de risque de rater la préparation. Le concept de recette par aliment(s) présent(s) dans le frigo est astucieux, à condition qu’il n’en faille pas trop d’autres. Le site propose d’éditer des menus pour la semaine, et des tutoriels pour accompagner en image la progression d’une préparation. Le site offre une multitude d’informations, peut-être trop.

L’Internaute Cuisine des Femmes propose des recettes par thématique, notamment dans leur newsletter. Chaque semaine, il est possible de recevoir une déclinaison de recettes : les piques niques, brunch, les hamburgers maisons, les verrines,… Le site est agréable et les photos appétissantes. Les mets sont très bien mis en valeur. Les recettes sont relativement simples à réaliser et souvent excellentes.

Mes deux découvertes ce week-end sont Ma boite à dîner et Odélices. Ma boîte à dîner propose, outre les recettes, des astuces déco et ambiance pour organiser un dîner. Par exemple vous y trouverez le Times Up en version « je le fais moi-même » pour animer le temps de l’apéritif. Le site Odélice propose moins de recettes, mais celle du Colombo de porc fût testée et très appréciée.

vendredi 25 avril 2014

J'aime pas les épinards !

Dans les suites de mon travail contre la néophobie alimentaire, après le fenouil, je teste actuellement les épinards. C’est donc avec beaucoup de courage que je brave les souvenirs des épinards de la cantine. Une odeur et un goût acre, parfois un peu métallique de ces fameuses feuilles vertes souvent cuites à l’eau en collectivité. Un grand nombre d’enfants de ma génération gardent encore ce souvenir de cantine. Et je ne parle pas de la coïncidence de la tonte de la pelouse, une vraie légende urbaine ces épinards de cantine !

Bref, après 20 années de dégoût et de refus, une recette de bricks aux épinards et au fromage de chèvre a éveillé ma curiosité. Et si j’en faisais pour regoûter ? Après tout, mélangés, ils devraient mieux passer et ne pas avoir le même goût que dans mes souvenirs. Je me souviens encore de la recette, des feuilles de brick, des épinards, du fromage de chèvre frais, des feuilles de menthe fraîche et des pignons de pin. J’avoue avoir un peu « forcé » sur le fromage, ça cachera un peu le goût des épinards… Ce premier fût une vraie réussite. Ca ne sentait pas trop les épinards, ouf !

Soupe épinardsJ’ai pris mon temps pour poursuivre mes tests, environ deux ans. Très récemment, j’ai les ai cuisiné avec de l’ail et de la feta. Il me restait dans le congélateur la moitié du paquet d'épinards surgelés, j’ai voulu essayer la soupe. J’ai donc mis dans une casserole environ 300g d’épinards surgelés, 1 courgette pelée, 1 pomme de terre, 3 gousses d’ail, ½ bouillon cube. J’ai couvert d’eau et laissé cuire à feu doux pendant 25 min environ. J’ai mixé avec 1/3 de féta et obtenu un velouté très fin. Un vrai délice !

Les épinards sont des légumes à feuilles vertes. Réputées à tort pour leur richesse en fer par le musculeux Popeye, ils contiennent en revanche davantage de vitamine B9. Cette vitamine est particulièrement intéressante chez les femmes enceintes ou en projet de l’être. Ils peuvent se manger cuits mais également crus sous forme de pousses d’épinards. Ainsi, ils constituent une excellente source de vitamine C.

Prochaine étape culinaire spinacienne, les verrines…

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